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Journal électronique du LPO Jean-Moulin
23 mai 2016

Les vendredis de l'écriture du mois de mai et l'expérience des B MMV

Voici les oeuvres produites par l'atelier d'écriture et la classe de B MMV. Une belle expérience, à renouveler sans hésiter, les nuages ont la mémoire courte...

 

Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

l'air d'être faite pour marcher sur l'eau

elle était comme la déesse de la sagesse

Elle aimait les animaux et la nature

Elle était pour garder le plus longtemps possible la nature bien entretenue

Elle ressentait toutes les blessures de la nature qu'il pouvait y avoir

A chaque inspiration qu'elle avait une fleur rare mourait ou un animal de la forêt à cause de l'homme, oui l'homme lui qui fait chaque jour des

dégâts et beaucoup de mal sans s'en rendre compte.

Elle, cette jeune fille qui avait une robe de grand vent, avait comme un pouvoir réparateur de tous les mauvais pas de l'homme.

Elle était là pour trouver à chaque moment possible des solutions.

Mais parfois les solutions ne marchaient pas, des êtres de la forêt disparaissaient d'un seul claquement de doigt.

Elle, elle le voyait, le ressentait, mais j'insiste sur « elle » car c'était la seule à ressentir cet énorme chagrin où mène ce vide que nous humains ne

ressentons pas.

Elle aurait gagné ce combat mais malheureusement, elle aussi s'est éclipsée d'un seul claquement de doigt.

 

 Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

Avec ses cheveux volants elle était faite de lumière, composée de poudre d'étoile qui reflétait sa mère. D'un diamant elle faisait penser si fluette,

et maladroite, les gens la reconnaissait, car les chants d'oiseaux la suivaient.

Ses yeux nous rappelaient les mélodies lentes des rafales de vent.

Elle passait entre les doigts, te murmurait à l'oreille, et se glissait entre ta blouse.

Tu vivais ça juste le temps d'un instant, car c'était juste une seconde de vent.

Sivanah

 

Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

C'était une jeune fille d'environ 17 ans. Elle avait de longs cheveux bruns, lisses et de grands yeux bleus merveilleux. Elle était belle, agréable,

timide, aimée de tous.

En ce jour de printemps, le soleil tapait sur le visage de la jeune fille qui marchait dans le parc. Elle contemplait le lac. Le vent était doux, elle

s'allongea dans l'herbe.

Elle regardait dans le ciel les oiseaux s'envoler. Elle trouvait ça beau.

Léa

 

Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

Elle avait des lèvres pour parler et des mots qui pendaient à ses lèvres.

Elle paraissait irréelle, tel un mirage en plein désert.

Mais elle était là devant moi, avec son regard perçant.

Je suis sûre que si j'avais le malheur de bouger, elle me tirait une balle dans le cœur sans dégainer une arme.

J'ai eu le coup de foudre.

Carla

 

Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

pourtant, impossible pour elle d'en poser un seul pied allongé, toute seule, avec un regard arrêté.

Elle imaginait déjà le bonheur de marcher. Un seul petit coup, pour être bloqué, bloqué...une vie, un cœur, une expérience, un regard, un regard

vide, un regard noir, un regard que mille autres personnes pouvaient avoir mais qui pourtant paraissait terriblement seul.

Estelle

 

Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

Je ne savais rien d'elle. Elle se tenait là, tranquille. Qui était-elle ? Sa robe flottait autour de ses jambes, portée par le vent marin. On aurait dit un ange tombé du ciel, qui recouvrait le monde. Où allait-elle ? J'aurais aimé la suivre, découvrir ce que cadrait cet épais voile de mystère qui l'entourait. Elle regardait l'océan, les yeux mi-clos. Elle était belle. Ses cheveux flottaient dans les airs, soulevés par les bourrasques de vent frais. Elle ne semblait même pas s'en rendre compte. Elle semblait inaccessible, autant par l'homme que par la nature, qui s'acharnait pourtant à la faire réagir. Les bourrasques de vent étaient fortes. Et elle restait belle.

Qui était-elle ? Où allait-elle ? Je l'ignorai. Et ce, peut-être autant qu'elle.

 
Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

Or, de quelques secondes seulement elle pouvait y poser le pied

Horrifiée par toute ta vie qu'elle apercevait

Éternel et partout invisible

On ne la voit que dans le brouillard

dans les dernières secondes elle vient nous trouver

les entrailles de son funeste présage la défiant

ta vie se perd, le temps est venu

pour qu'elle, maîtresse d'entre tout, réclame son dû.

Car rappelons-le les nuages ne peuvent seulement l'apercevoir de sa robe changeant parfois de vent

de et ses yeux rien ne lui est caché

elle vient sur terre, ne l'oublions pas

Elle viendra tous nous chercher

Elle, faisant parti de la nature

La mort vient, elle prend et sépare,

La mort vient dans un grand cri perçant

apportant avec elle les tortures de l'Enfer.

Ne l'oublions pas la mort vient toujours quand on l'attend le moins.

Théo

Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

C'était elle le soleil qui se levait chaque matin pour nous percer et ensoleiller nos terres

Elles avait de longs cheveux blonds reflétant le soleil comme des fils d'or sur sa chevelure

Lorsqu'elle courrait le soir pour rentrer chez elle

Elle s'envolait comme une hirondelle

Sa légèreté et sa grâce ne laissait de place à l'espace avec ces étoiles et ces planètes à perte de vue

Et quand on ne l'entendait plus chantonner sur l'avenue

On savait qu'elle dormait et rêvait qu'on la regardait

Oui nous sommes les nuages qui regardons chacun de vous grandir

nous sommes là pour faire rire

Maëva

 

Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

Ses yeux emplis de poésie ne voyaient que monts et merveilles.

Chaque brins d'herbe, chaque murmure du vent, elle y prêtait attention.

Le souffle du vent faisait virevolter ses cheveux.

Elle était légère comme une bise d'automne. Les montagne d'habitude si imposantes se réduisaient en poussière devant sa grâce, sa beauté et sa

légèreté.

Les étoiles si irréalistes devenaient banales sur son passage. Les astres se perdaient dans le néant de l'univers lorsqu'elle passait. Les arbres, les fleurs, les oiseaux et toute la nature s'inclinait devant elle. Sa robe de vent était si légère qu'Elle luis permettait de se laisser porter hors de sa pensée, hors du temps, hors de tout, sauf de la Terre. Elle qui les avait fait naître, Elle qui se faisait appeler Dame Nature était si légère, gracieuse et attentionnée que les Hommes qu'elle nourrissait et chérissait se mirent à la détruire. N'ayant d'autre choix que de partir, elle se réfugia dans les bas fonds de l'univers là où aucun des Hommes ne pourrait venir la tuer. Elle décida donc d'y vivre sa vie et de ne jamais revenir sur ce qu'ils appelaient la planète bleue.

Eve

 

Les nuages ont la mémoire courte

Elle avait une robe de grand vent

Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux

Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre…

Elle inspirait la grâce d'un oiseau

Le vent balayait sa chevelure d'automne

Ses pieds frôlaient le sol vêtu d'un blanc immaculé

Dans sa main elle tenait le fruit défendu

Le soleil fit son apparition et le vent se tut.

Une silhouette vêtue d'un pelage radieux, sauta jusqu'à elle

Le petit être lui quémanda le fruit qu'elle lui offrit, et il partit

Elle continua son chemin vers l'obscurité.

Alexia

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