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Journal électronique du LPO Jean-Moulin
17 avril 2019

Un film contre le racisme

bm_629_594104Des élèves de la 2GT4 de la terminale L sont allés avec le lycée Jean-Moulin, dans le cadre de la Semaine contre le racisme, voir le film Liberté, le vendredi 22 mars 2019 à l’Université de Béziers.

Le film de Tony Gatlif raconte l’histoire d’une famille de Tziganes pendant laDeuième Guerre mondiale en France. Les Tziganes sont une famille de nomades, qui luttent pour leur liberté qui est de se déplacer de village en village. Ce qui est interdit par le régime de Vichy. Il s’agit d’une famille d’une vingtaine de personnes dans des roulottes dont on voit le mode de vie : de la musique,  un vol,  ils vendent.

La famille est arrêtée et  envoyée dans un camp  de prisonniers, mais elle est défendue par Mme Lundi, qui travaille pour la mairie et est institutrice.

Ce film montre comment le régime de Vichy a oppressé les populations (en particulier les Tziganes) .

"Je n’ai pas trop aimé mais le film montrait la liberté, parce que la famille voulait la liberté ."I.

"J’ai bien aimé l’histoire car ça montrait que la famille se battait pour sa liberté et gardait espoir."  R.

" L’histoire est bien mais l’histoire bizarre ."  A.

" Il y a toujours un coté joyeux même dans le désespoir." R.

"J’ai bien aimé le petit garçon adopté, car il a cherché à défendre les Tziganes ."  H

" Le film est bien! "  M.

Réactions des élèves de TL au film Liberté de Tony Gatlif

« J’ai bien aimé ce film, ça nous a permis de découvrir de nouvelles cultures, des choses dont on ne parle pas réellement en cours ou aux infos. On parle majoritairement des Juifs et non des Tziganes. J’ai trouvé ça enrichissant, les personnages étaient attachants et on se prenait à l’histoire du groupe. Le racisme et les discriminations étaient clairement visibles et ça nous a permis de prendre conscience et d’ouvrir les yeux. Nous sommes passés par de nombreuses émotions : la joie, la rage et la tristesse. »

Anonyme

« J’ai trouvé le film très intéressant de par sa volonté de laisser le spectateur interpréter, comme la scène où Taloche se fait abattre en haut de l’arbre. Il peut être comparé à la colombe de la paix abattue par les Nazis. »

Lilian E.

« Au début du film, ça commence avec un plan sur les barbelés qui servent de partitions. Les plans lorsqu’on montrait les camps de concentration étaient très émouvants : ils ressemblaient à des photos de guerre. On a vu l’entassement des personnes sans communication. Lorsque l’on montrait les tziganes, les plans étaient désorganisés et donnaient un sentiment de folie, de liberté, de fête, alors que pour les Français qui obéissaient au régime de Vichy les plans étaient plus organisés et serrés. »

Emilie V.

« Chaque personnage avait un caractère fort ; Claude le petit Français qui suivra sa famille adoptive dans les camps pour être avec ceux qu’il aime. Le maire et l’institutrice qui mourrons pour la liberté des Tziganes parce qu’ils ont de véritables valeurs, pensent par eux-mêmes et sont très humains. Taloche, le personnage un peu foufou et imprévisible qui se condamnera à une mort directe pour passer les derniers instants de sa vie en étant libre. Il meurt libre. Ce film ouvre l’esprit et nous invite à nous intéresser à d’autres cultures, à la sensibilité et à la culture tziganes, ce film les rend drôles et attachants. Le choix du réalisateur à la fin de montrer que tous les personnages sont condamnés fait que le film est d’autant plus marquant, et nous fait prendre conscience de la cruauté et de l’injustice que provoque le racisme. »

Anamaya L.

« Le film traite plein de sujets différents, tous très intéressants, que ce soit le traitement de l’image qui donne une teinte à chaque plan, ou alors la musique qui exprime les sentiments forts des personnages. Un des sujets que j’ai aimé c’était celui du contraste entre deux mondes différents ; celui de la France collaboratrice avec ses règlements, la soumission et presque le refus de l’émotion et de l’autre, un monde coloré, vivant, dansant, avec des gens qui ne cherchent qu’à vivre sur la route en mangeant par le biais de concerts payés, et de vivre au gré de la nature. Ce monde là est celui des Bohémiens, ou Tziganes. Dans les plans on retrouve ce contraste fort : des plans équilibrés, ordonnés, fermés avec des couleurs ternes pour les collaborateurs et tout le contraire pour le monde bohémien : plans déséquilibrés, ouverts, hauts en couleur, avec beaucoup de bruit et de musique diégétique au film. »

Louna L.

« La notion de liberté omniprésente dans le film mais différente pour chacun. Les villageois français soumis à Vichy et aux Allemands voient la liberté comme une vie tranquille éloignée des ennuis et des aléas de la guerre. Les nomades considèrent leur liberté liée à une vie de voyage, une vie en famille, une vie sans autorité. »

Simon

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