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Journal électronique du LPO Jean-Moulin
12 juin 2018

Sortie scolaire en espagnol à propos de la Retirada

Nous sommes partis le vendredi 6 Avril à 8h du lycée, pour atteindre une heure et demie plus tard, le camp de Rivesaltes, situé dans le département des Pyrénées-Orientales. De 1939 à 2007, ce camp a accueilli des réfugiés, des militaires, des prisonniers de toutes nationalités et de toutes religions.

Dès que nous sommes arrivés, nous avons été frappés par le paysage désertique de ce lieu : aucun arbre, aucune végétation, tout est sec et triste. Ce qui permet dans un sens de mieux imaginer, ressentir ce que les réfugiés ont subi. Le contraste entre le mémorial construit sous terre et l’extérieur est aussi surprenant, celui-ci balance entre la modernité et la neutralité. La visite s'est déroulée en deux temps : tout d'abord une visite extérieure avec une présentation du camp par un guide et ensuite une visite libre du mémorial. Le mémorial est composé de témoignages audio et vidéo de réfugiés, de photos du camp, d'objets ayant appartenu aux réfugiés et de cartes interactives. Après cela, nous avons vu une vidéo résumant l'histoire du camp, suivie d'une conférence avec le guide.

Lorsqu'il fut midi, nous sommes partis en direction de la maternité d'Elne à environ 25 minutes du camp de Rivesaltes. Nous avons tous déjeuné à côté de la maternité. Puis la visite a débuté à 14h avec une présentation et l'histoire de la maternité par une guide dans une salle, établie au rez-de-chaussée de la bâtisse. Même rénovée, elle garde son charme d'ancien temps et reste très lumineuse, certains objets ont même été gardés et sont exposés. La visite de l'ensemble de la demeure était libre. Nous avons donc pu prendre notre temps pour lire les fiches informatives, dans chaque pièce. Pour finir, nous avions dû écrire un article de journal par groupe sur la maternité.

Nous sommes revenus au Lycée à 17h30.

Présentation du camp :propagande franquiste
Le camp de rivesaltes est situé dans les Pyrénées orientales. Il fut ouvert le 14 janvier 1941 en tant que camp d’interneme
nt mais qualifié de centre d’hébergement pour les républicains espagnols qui fuyaient les troupes de Franco. Puis en 1941, il est appelé centre de regroupement familial pour désengorger les camps du midi. A partir du mois d’août, l’îlot K sert de camp de rassemblement et de transit des Juifs de la zone sud livrés aux Allemands et transférés à Drancy.

Tout au long de l’année 1941, le camp compte 6000 à 8000 internés, principalement des Espagnols mais il y avait aussi des Français, Allemands et Polonais juifs. En août 1942, les Juifs sont les plus nombreux, plus de 7000 internés. Du 23 août au 20 octobre, c’est en tout 2289 Juifs qui sont envoyés au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

http://www.memorialcamprivesaltes.eu/

La Maternité d’Elne

Elisabeth Eidenbenz est née en 1913. Elle est institutrice en Suisse, son pays natal. En voyant le danger auquel sont confrontés les enfants en Espagne, elle rejoint l’association « Aide aux enfants en guerre » à 24 ans. Elle arrive à Madrid en 1937 puis à la fin de son service elle rentre en Suisse. Elle se rend alors dans le Sud de la France pour porter assistance aux Espagnols réfugiés (La Retirada) qui sont placés dans des camps provisoires comme Argelès. Ces camps sont surpeuplés, précaires et la mortalité infantile y est élevée. Choquée par les conditions d’accouchement des femmes vivant dans les camps, Elisabeth décide d’ouvrir une maternité pour les accueillir.

Avec l’autorisation de la famille Bardou, elle va installer sa maternité dans un petit château situé à Elne. Elle va recevoir des dons de l’Europe entière et des locaux pour restaurer le château. Elle instaure un système qui consiste à aller chercher les femmes enceintes dans les camps, de les accueillir pour un séjour de plusieurs mois afin qu’elles puissent manger à leur faim et reprendre le goût de la vie. Du mois de décembre 1939 jusqu’à Pâques 1944 la maternité est la maternité de tous les camps de concentration en France. Elle va ensuite accueillir des réfugiés du nord de l’Europe qui ont fuit l’armée nazie. Au cours de cette période environ 1000 femmes et un millier d’enfants vont être sauvés. Il n’y a pas que les femmes enceintes qui sont pris en charge, il y a aussi des femmes qui sont dans un état de délabrementi physique important mais également des enfants en bas âge qui souffrent de pathologies. La maternité est un lieu de refuge dans laquelle il y a un taux de mortalité très bas. Ces femmes, qu’elles soient polonaises, juives ou autres vont s’entraider au quotidien : certaines vont donner le sein à l’enfant d’une mère ne pouvant le faire. Ce sont ces moments d’humanité qui font la force de la maternité.


rivesaltes  Elne 5

Presentation del campamento :

El campamento de rivesaltes está situado en los Pyrénées-Orientales. Fue abierto el 14 de enero de 1941 como campo de internamiento pero cualificado de centro de alojamiento para los republicanos españoles que evitaban las tropas de franco. Luego en 1941, es llamado centro de reagrupación familiar para desatascar los campos del mediodía. A partir del mes de aout, el islote K sirve de campo de alianza y de tránsito de los judíos de la zona meridional abandonados a los alemanes y trasladados a Drancy.

A lo largo del año 1941, el campo cuenta 6000 a 8000 internados, principalmente españoles pero había también franceses, alemanes y polacos judíos. Lo aout 1942, los judíos son los más numerosos, más de 7000 internados. Del 23 aout en el 20 de octubre, es a totalmente 2289 judíos que son enviados al campo de exterminio.

La maternidad de Elne :

Elisabeth Eidenbenz nació en 1913. Es maestra de escuela en Suiza, su país natal. Viendo el peligro con cual están confrontados los niños en España, reúne la asociación " Ayuda a los ninos en guerra " en 24 años. Llega a Madrid en 1937 luego al fin de su servicio va a volver a Suiza. Va(se rinde) entonces al sur de Francia para llevar asistencia a españoles refugiados (Retirada) que están colocados en campos provisionales como Argeles. Estos campos son superpoblados, precarios y donde la mortalidad infantil es elevada. Chocada por las condiciones de parto de las mujeres que viven en los campos, Elisabeth decide abrir una maternidad para las acoger. Con la autorización de la familia Bardou, va a instalar su maternidad en un pequeño castillo situado a Elne. Va a recibir dones de Europa entera y locales para restaurar el castillo. Instaura un sistema que consiste en ir a por las mujeres ceñidas en los campos, de acogerlos para una estancia de varios meses con el fin de que puedan comer a su hambre y repetir el gusto de la vida. Del diciembre 1939 hasta Pascua 1944 la maternidad es la maternidad de todos los campos de concentración en Francia. Va luego a acoger a refugiados del norte de Europa que tienen huye el ejército nazi. En el curso de este período cerca de 1000 mujeres y un millar de niños van a ser salvados. Hay sólo las mujeres embarazadas que se encargan, hay también unas mujeres que están en un estado de ruina física importante pero igual de los niños en la primera infancia que sufren de patologías. La maternidad es un lugar de refugio en la cual hay un índice de mortalidad muy bajo. Estas mujeres, sean polacas, judías u otras van a ayudarse mutuamente al diario(periódico): algunas van a dar el pecho al niño de una madre que no puede a él hacer. Es los momentos de humanidad que hacen la fuerza de la maternidad.

Compte-rendu de Lou-Anne :
Le témoignage qui m'a le plus marqué est celui de Frida Schriamm. Elle raconte dans cette vidéo, qu'elle se rappelait qu'une nuit, elle était sortie de son baraquement pour rejoindre les latrines mais qu'elle n'y était jamais car elle est tombée de froid par terre. C'était pendant l'hiver et les réfugiés n'avaient presque pas de vêtements. Elle précise bien que les gardes du camp l'ont regardé tombée mais ils n'ont pas bougé un seul instant pour aller l'aider. Ce n'est que grâce à sa mère qu'elle a survécu.
C'est cette insensibilité envers les personnes en difficulté qui m'a le plus marqué.

Compte rendu de Quentin :
Ce qui m’a choqué de ces récits est la précision dont est raconté chaque histoire. Dans chacune des histoires les détenus était affamé et malade car les conditions du camp était horrible, il n’y avait pas une portion par personne, et les conditions de vie était horrible, les gens vivaient entasser dans ce petit baraquement, il n’y avait pas de toilette donc aucune hygiène. Mais l’enfer ne commencer pas dans le camp. D’après les explications d’un juif Allemand, ils étaient mal traité dès leur départ, les habitants leur jetaient tout un tas de chose pour les blessés alors qu’il ne le mérité pas.

Compte rendu de Rayan :
J’ai trouvé cette sortie au camp de Rivesaltes et à la maternité d’Elne très importante car elle nous oblige à rendre hommage à toutes les personnes qui sont passées dans ces camps. Le témoignage qui m’a marqué est celui d’une femme qui était à l’époque de la retirada une petite fille. Elle confiée qu’elle est ses parents étaient soulagées par l’idée d’arriver en France. Sauf que tout ne s’est passé comme prévu, notamment sur le plan de l’hygiène

MEZIANE Rayan – LE FRIEC Lou Anne – LAGHMARI Sarah – NICOULEAU Quentin – RUEDA Dorian – DIB Asma

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