La discrimination, un danger pour nous tous
L'équipe de la rédaction du journal est ravie de vous donner à lire un article rédigé à la suite du travail en EMC (Education morale et civique) et proposé à la publication.
Si on devait définir la discrimination dans un dictionnaire, nous dirions simplement que c'est le rejet d'une personne pour ses différences, qui elles mêmes sont établies par des codes fixés par les individus et la société. La loi française est ainsi conçue pour les protéger.
Mais la discrimination n'est pas seulement une définition dans un dictionnaire. On peut la décrire comme un « danger ».
Que cela soit dans le milieu du travail, dans le milieu scolaire, ou dans le quotidien, la discrimination est présente absolument partout. De plus, que nous soyons une fille ou bien un garçon, nous y sommes tous confrontés. Certaines personnes ne le remarquent pas, car elles n'y font pas allusion, d'autres l'utilisent mais ne se rendent pas compte des retours négatifs qu'il pourrait y avoir. Il reste la partie des personnes qui la subissent. Cette dernière est celle qui me touche particulièrement. Car si on perçoit la discrimination tel un « danger », c'est parce qu'elle entraîne le mal-être voir même la destruction (morale et physique) d'individus.
Mais quelles sont les causes de ce rejet ?
La perte d'estime de soi, est déclenchée par différentes formes de rejets, créés par la discrimination. En effet les phénomènes de mépris, de l'ignorance, de l'exclusion, de la moquerie jouent un rôle néfaste envers les personnes qui en sont les victimes et sont les manifestations de ces discriminations. Les causes, aussi arriérées soient elles, sont multiples : racisme, sexisme, homophobie, apparence physique, situation économique et sociale de l'individu, âge de la personne, xénophobie, la religion, handicap etc.
Image démontrant, le ridicule de la discrimination, en mettant 3 personnes (une plus âgée, une plus jeune, et une femme) à la place des criminels. Comme si le fait qu'ils soient âgés, jeunes ou de sexe féminin faisait d'eux des personnes à condamner.
Le handicap est considéré comme la deuxième cause de discrimination en France. Dans le milieu du travail, plus de 31 % de la population n'accèdent pas au marché du travail en raison de leur incapacité et de leur apparence physique. C'est un fait, pour les personnes présentant un handicap, il va être difficile pour eux de trouver un emploi, car les refus sont constants.
Image représentant la société en bleu et l'handicapé en rouge. On remarque bien grâce à la quantité de personnage bleu la puissance que représente la société contrairement à l'handicapé seul face à eux.
Sous quelle forme cette négativité se manifeste-t-elle ?
La destruction des individus est visible, à travers des conséquences physiques comme des coups et blessures, des mutilations, des anorexies et autres. Des conséquences notamment au niveau du moral comme la dépression et le fait de se sentir seul, les troubles psychiques qui mènent très régulièrement au suicide, ainsi que les troubles mentaux. Tous ceci pousse donc au mal-être d'une personne.
Malheureusement, la discrimination se répand de plus en plus et devient un cas fréquent dans notre société. Ce qui mène à des perturbations vitales chez les individus victimes de celle-ci. En le devenant, ils doivent faire face à des rejets qui les conduiront à la solitude, et de cette solitude, leur estime de soi en sera totalement perdue, ce qui projette certaines personnes au suicide. La discrimination est donc un danger pour tous.
Comment y remédier ?
Les personnes qui ne se rendent pas compte du mal que peut engendrer la discrimination, doivent en être absolument informées. Car le plus de personnes au courant nous permettrait de gagner en solidarité. Les personnes touchées sont en droit d'en parler à une personne de confiance (amis, famille) ou qualifiée (psychologue, professeur, conseillère d'orientation etc).
Quant aux personnes responsables, il est préférable qu'elles prennent conscience du mal qu'elles engendrent et qu'elles arrêtent dans leur propre intérêt et dans l'intérêt d'autrui. La discrimination est punie par la loi du moment que les faits (physiques, verbaux, moraux) sont avérés.
Soyons solidaires les uns envers les autres. Acceptons les « différences » d'autrui faites par la société. Car finalement nous sommes tous des êtres humains, et faisons preuve d'humanité : NOUS SOMMES TOUS ÉGAUX.
Loryne Gaillet