Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal électronique du LPO Jean-Moulin
9 mai 2016

Tribunal : La balle des hypocrites

Personne n’était armé, et pourtant...

Le 1er avril 2016 au tribunal de Béziers nous avons assisté à plusieurs affaires, notamment une entre des Gitans et des Maghrébins dans le secteur de la Devèze. 

Au cours de l’année 2010, un conflit intercommunautaire éclate à la Devèze entre populations gitane et maghrébine. Ce conflit aurait débuté à cause d’une affaire de violence conjugale entre une femme de culture gitane et son conjoint d’origine maghrébine. Les deux familles ayant leur propre version, les choses s’enveniment. Selon les « Gitans », les Maghrébins attaquent leur domicile : l’un des trois frères gitans arrive en voiture et repart aussitôt voyant la scène. Le deuxième frère fait rentrer ses enfants au domicile de sa mère et précise que celle-ci était également visée. Plus tard, le premier Gitan aide son neveu qui se bat contre un Maghrébin en empoignant la hache qu’il transporte toujours dans sa voiture. Du point de vue des Maghrébins, après la première embrouille, le principal intéressé est allé dans un café. Les Gitans reviennent alors et la fusillade a lieu. Les Maghrébins affirment que les Gitans sont lourdement armés tandis que les Gitans affirment que ce sont les Maghrébins qui le sont.

Après les plaidoiries des avocats, il en résulte que personne n’était armé mais un jeune homme a été touché par balle à l’épaule !

Finalement, les cinq prévenus ont été relaxés faute de pouvoir trouver un responsable.

Pour la 1S3
Cosson Léa, Llerés Léo, Mandirac Guilhem et Nicolas Camille.

 
Le Cravacheur pleureur

Vendredi 1er avril 2016, un brouhaha dans la salle d’audience du tribunal de Béziers, la cloche retentit et notre classe de première S3 tend l’oreille. L’accusé entre, la séance commence. L’homme sort de garde à vue le visage fermé. Il demande à être jugé ultérieurement, pour violences en état d’ivresse sur une femme qui a eu une incapacité de travail de moins de huit jours. Il aurait cravaché l’une de ses employées devant sa fille. Le tribunal va décider si l’homme attend son jugement, renvoyé au 20 avril, en prison ou à l’extérieur. Il a tenu un discours larmoyant. Son avocat a plaidé en faveur d’une attente en liberté à cause de l’entreprise agricole dont il fallait qu’il s’occupe. Le jury  a pris la décision de l’incarcérer jusqu’au procès, les raisons principales de cette décision étant : risque de pression sur la victime, risque de récidive et risque qu’il ne se présente pas au procès aux vues de son lourd casier judiciaire. Il encourt un maximum de quatorze ans de prison. Le jugement n’est pas encore connu de notre équipe, mais il est clair que ses larmes ne lui auront pas servi à grand-chose...

Pour la 1S3
Cormier Alexandre, Perez Nicolas, Romero Jordan, Tagliana Jules, Viala Ewenn, Sandri Mélodie.

N. Rey (professeure de Lettres)

Publicité
Publicité
Commentaires
Journal électronique du LPO Jean-Moulin
  • Parution bimensuelle. Création : septembre 2009. Comité de rédaction le mardi, de 13h à 14h, au CDI. Envoyez vos articles à : moulinonline@gmail.com / Sur facebook : https://www.facebook.com/MoulinOnLineJournalDeLaCite?ref=hl
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Journal électronique du LPO Jean-Moulin
Archives
Publicité