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Journal électronique du LPO Jean-Moulin
3 février 2015

PEAC (parcours d’éducation artistique et culturelle) des 2de 4, étape 1

lac 1Dans le cadre du “Parcours Découvertes de l’art moderne et contemporain », proposé par la Région aux lycéens de l’Académie, qui a pour objectif de mettre en lumière huit lieux remarquables de la Région, la classe de 2de 4, accompagnée par Mme Lubac-Quittet et M. Benedet, s’est rendue le jeudi 13 octobre 2014 à Sigean, au LAC, Lieu D’Art Contemporain, pour une découverte des lieux, de l’exposition toujours renouvelée de certaines œuvres, et une rencontre avec l’artiste Patrick Sauze. La famille Moget possède de riches ensembles d’œuvres liées à des rencontres (Geer van Velde, Karel Appel, Matias Spescha) et des œuvres acquises au début de certains courants devenus phares (hyperréalistes, minimalistes, conceptuels..). Layla Moget, fille de l’artiste hollandais Piet Moget, accueille notre visite avec une grande générosité, et une patience parfois mise à rude épreuve, car le face à face avec l’art contemporain n’est pas toujours facile, et peut susciter diverses réactions : c’est tout l’intérêt de cette découverte.

Françoise Lubac-Quittet

Sur les lieux, nous découvrons un petit hameau, baigné de soleil, sous les arbres et les pins, une grande demeure en pierres. Layla Moget nous accueille avec un grand sourire, avec l’artiste Patrick Sauze. Elle est la fille de l’artiste hollandais Piet Moget, laLac 2 propriétaire et la directrice de ces lieux, ouverts au public. Dans la grande salle du bas, toute blanche, baignée de lumière, nous découvrons les œuvres de Patrick Sauze. Ce sont des toiles, des cadres ; au début je ne comprends pas, je trouve ça simple, peu original, abstrait aussi. Mais en m’approchant, je découvre des matières, des effets de perspective, grâce aux jeux d’ombre et de lumière, aux « ombres portées ». Certains, dans la classe, se sont mis à interpréter à leur façon ces tableaux, avec leur vision. A la fin de la journée, j’étais assez contente d’avoir découvert cet endroit, et ces œuvres.

Mina Fagelgaltier

J’ai beaucoup apprécié la manière dont Leyla nous a accueillis, sa générosité et sa patience, sa manière de nous expliquer ces œuvres et cette exposition, qui n’était pas facile à comprendre, au départ. Elle a même eu la gentillesse de nous offrir une pause avec des gâteaux, du thé, du café, des jus de fruits. J’ai compris que le père de Leyla était peintre, et que certaines de ses œuvres étaient présentées. Elle nous a d’ailleurs montré un documentaire sur son travail de peintre, où on le voit, tous les jours, même lorsqu’il était fatigué et malade, regarder la lumière, les paysages, et les peindre. A l’étage, nous avons eu à choisir une œuvre, et à expliquer notre choix : j’ai choisi Georgie’s parce qu’il m’a donné l’impression de voyager : Californie, une voiture garée devant un fast-food ; une couleur orange dominante, et un effet vraiment très réaliste, plus réaliste qu’une photo. C’est pourtant un tableau, peint par Ralf Goings en 1973. On aurait dû continuer le travail d’écriture sur les œuvres, mais on manquait un peu de temps. Patrick Sauze nous a montré ce que cela pouvait donner en nous faisant la lecture de ses « Aphorismes » sur l’art, le travail de l’artiste.

El Alaoui Hajar.

Ce lieu est une ancienne cave viticole, très grande, 2000 m2 sur deux niveaux, et Layla a fait le choix de garder d’anciens outils, des traces de cette ancienne activité, comme ce qu’elle appelle les « guetteurs », dans la deuxième salle du bas. Des cuves servent même de petits lieux d’exposition pour des petits formats. Patrick Sauze nous a parlé de son travail : tous les matins, il était confronté à une toile blanche ; c’était comme un combat avec l’inspiration ; il a proposé une série de toile qu’il a appelées « Rings », comme dans un combat de boxe, mais là, c’était plutôt une bataille entre l’ombre et la lumière. Avec d’autres, on s’est fait avoir parce qu’on a cru que certains cadres étaient peints sur le mur, alors que ce n’était qu’un effet d’ombre, ou le contraire. En haut dans les autres salles, il y avait des œuvres très différentes les unes des autres : des peintures, des sculptures, des installations. Leyla nous a expliqué que l’exposition n’était pas toujours la même : le « fond » du lieu est important et permet de changer. Elle nous a proposé d’écrire sur les œuvres qui nous accrochaient le plus. Ce n’était pas évident de trouver les mots. Laura Daho et Cameron Botella se sont quand même lancées dans l’exercice devant tout le groupe.

Lisa Cabestaing

Retrouver l'album photo de cette journée en diaporama : cliquer ici

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