A propos de l'Hypothèse verticale...

Dans le cadre de leur découverte de l'art contemporain, les élèves de seconde 2 sont allés visiter le musée de Sérignan. Ils ont pu assister à la présentation, par l'artiste Cécile Bart de son oeuvre L'Hypothèse verticale.

Plusieurs d'entre eux nous font partager leurs impression sur les oeuvres.

Mary: "Lorsque l'on rentre dans la salle, l'oeuvre provoque l'incompréhension chez le spectateur destabilisé par l'effet de transparence. Le fait d'avoir positionné les panneaux de tergal "plein jour" verticalement au milieu de la pièce et non contre un mur permet un jeu de lumière entre l'oeuvre et la lumière extérieure. Ce jeu de lumière fait évoluer l'oeuvre selon la luminosité extérieure. (...) Dans cette oeuvre, il y a également un jeu de reflet avec le sol de la salle. L'oeuvre se prolonge dans le sol dans un effet miroitant. La disposition des toiles dans l'espace permet au visiteur de se déplacer à l'intérieur de l'installation, d'être en quelque sorte acteur de l'oeuvre (...)
L'oeuvre m'a destabilisée sur l'instant. Elle m'a plongée dans l'incompréhension et l'irréel de par son effet de transparence. Cette transparence a été pour moi comme un voile sur la réalité. Je n'avais pas l'impression que les personnes que je voyais à travers étaient réelles. Je les percevais comme des formes spectrales, comme si c'était un film projeté sur la toile (...). J'ai trouvé le travail de matière et de transparence très intéressant et beau visuellement. J'ai beaucoup apprécié ce travail. J'ai trouvé qu'il plonge le visiteur dans un univers poétique, ou rêve composé de brume et de mirages (...)"

Iris: "J'ai trouvé cette exposition intéressante car si l'on se place face aux panneaux, on a une supperposition grâce à la transparence. Si on regarde chaque tableau seul, on a l'impression que les formes tombent dans les cadres. Le fait que le regard et la lumière changent le sens de l'oeuvre m'a beaucoup plu. Lorsqu'on se déplace à travers les oeuvres, on a l'impression de changer de pièce, les panneaux remplaçent les murs, ce qui est plus intéressant que des tableaux accrochés sur des murs blancs. Les couleurs m'ont plu car elles m'ont apaisée, elles donnaient une sensation de légèreté comme si les panneaux volaient."

  Brian: "Lorsque je suis rentré dans cette salle, j'ai vu des figures géométriques peintes au mur et aussi sur de grands rideaux. Ces grandes toiles étaient posées à la verticale, dans le même sens (...) L'artiste a voulu exprimer quelque chose qui appartient à son univers qui me semble difficile d'accés. Pour moi cette oeuvre est faite pour le plaisir des yeux et je ne cherche pas à aller plus loin."

Christophe: "L’œuvre de Cécile Bart est une œuvre contemporaine. Elle montre des rectangles dans des positions diverses. Cécile Bart peint sur des toiles spéciales, des toiles transparentes qui permettent d’observer la peinture des deux côtés. Les peintures sur les murs représentent la continuité dans l’œuvre de Cécile Bart. La pose des toiles, la préparation de la salle a duré près de deux semaines avec une équipe de six personnes. L’artiste adapte son travail selon la salle qui lui est prêtée. Elle expose ses œuvres dans de nombreux lieux et devient reconnue dans le monde entier. Mon point de vue sur l’œuvre est mitigé.
Je trouve que c’est du travail mais qui manque d’imagination, c’est un peu infantile (…), aucune histoire n’est racontée."

Les élèves de seconde 2 poursuivront leur découverte de l'art du vingtième siècle en visitant cette semaine l’exposition Les Sujets de l’Abstraction ainsi que la donnation Pierre et Colette Soulages au musée Fabre de Montpellier.

Christine Delbos