Gonflés !
C’est vers 9h 20 que
En effet, les corps des danseurs étaient revêtus de pantalons de couleur en latex, gonflés d’air, qui composaient des silhouettes étranges.
Ils ne connaissaient pas le décor ; pourtant, ils ont su faire preuve d’improvisation et se sont adaptés à cet environnement particulier, allant même jusqu’à grimper par les escaliers jusqu’au premier étage, jusqu’à s’agripper aux arbres et aux spectateurs, jusqu’à mimer les postures des différentes personnages exposés. Jeux de mikados vivants, roulades par terre, quilles humaines, combats de sumos, effets de miroir avec les spectateurs, parodie de ballets, avec l’aimable participation d’enseignantes saisies au vol.
Les échanges de gestes faisaient appel à notre imagination et à notre enfance, où tout n’était que jeux et dérision. Les couleurs vives attiraient l’œil des spectateurs sur ces drôles de « télétubbies ». Ils ont fini en beauté et sont repartis comme ils étaient venus. Comme si tout cela n’avait été qu’un rêve qui aurait commencé dans une 306 et se serait terminé à la sonnerie de la récréation.
En même temps, ils ont su susciter une interrogation des spectateurs. Les questions allaient de « mais comment font-ils pour courir avec cette sorte de chambre à air autour de la taille, qui les encombre, à « c’est réfléchi ou improvisé ? ».
Evidemment les élèves de première GM et les élèves de première L auront eu quelques réponses à leurs questionnements : pendant une heure, pour ces deux classes, un atelier a eu lieu, autour de « son corps et celui de l’autre » : exercices de portée, sauts, assouplissements divers, travail de décontraction, travail sur la confiance ; les élèves ont certes fourni des efforts physiques, mais c’était ludique, c’était marrant. C’était un moment de partage et de confiance à l’égard de ses camarades. Le danseur, d’origine américaine, était sensible. Il savait où il voulait nous amener, et en même temps, il a improvisé à partir de nous, qui étions sa matière première.
Les élèves de première GM1